Quelles propositions pour l’après-confinement se demande le collectif bordelais « Les Jours d’Après »

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écrit par Aurélie
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C’est en somme la question que le collectif bordelais « Les Jours d’Après » s’est posée le samedi 13 juin devant l’Hôpital Robert Piqué. Prolongement de l’initiative du groupe « Plus Jamais Ça », ce collectif a élaboré un « plan de sortie de crise » fort de 34 mesures bien spécifiques.

Tout comme une vingtaine d’autres associations locales et nationales, le message porté par ce groupement citoyen est de porter sur les fonds baptismaux une autre manière de vivre au quotidien, tant sur le plan économique que sur le plan collectif. Le groupe plaide pour la mise en place de mesures dans différents domaines.

Tout d’abord, il sera question des urgences sociales, sanitaires et environnementales. Elles devront répondre aux besoins critiques engendrés par la crise du coronavirus et nécessitent de prendre action sans retard. Dans un second temps, les domaines économiques et fiscaux devront également connaître des (r)évolutions face aux problèmes soulevées par cette crise.

Ce ne sont pas moins de 200 personnes qui militaient dans les rues de Bordeaux ce samedi afin d’initier ce mouvement citoyen, censé éveiller les consciences. Plusieurs associations présentes à ce rassemblement ont eu l’occasion de se faire la voix du mouvement citoyen. Elles ont abordés des sujets aussi importants que les hôpitaux, l’approvisionnement en masques, la lutte contre les féminicides ou la crise sanitaire.

Ensemble, elles ont invité à un grand rassemblement citoyen sous la forme d’un « pique-nique » qui aura lieu le 27 juin prochain. Ce sera l’occasion de prolonger le message lancé par « Les Jours d’Après » dans le département. L’appel de cette association, visant à préparer une nouvelle société, a déjà reçu près de 200.000 signatures.

L’interpellation des pouvoirs publics a pour vocation de dénoncer le fonctionnement actuel de la société française, majoritairement basée sur le profit et les investissements à court terme, afin de virer de bord, sans quoi les carences des politiques néolibérales consumeront l’économie de façon irrémédiable.

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