Retour à Bordeaux pour ces confinés du bout du monde

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écrit par Aurélie
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Une famille bordelaise a été contrainte à un exil doré plus longtemps que prévu. Louise, son époux Henri et leurs fils avaient fait leurs bagages fin 2019 pour un séjour en Nouvelle-Zélande. Point de vacances, puisqu’il s’agissait d’un séjour linguistique. Devant arriver à son terme fin mars, le confinement et le gel des déplacements en avion les a forcé à rester coincés à l’autre bout du monde. Quelle a été leur expérience pendant ces quelques mois ?

Les dernières images qu’ils retiendront de leur expérience, ce sont sans doute ces mots gravés dans le sable d’une plage néo-zélandaise : « Thanks, merci NZL ». Bien évidemment, lorsque l’on séjourne plus de 6 mois à l’étranger, on finit par tisser des liens avec la population locale, à s’intégrer et à apprécier le mode de vie de son pays d’accueil. Le retour au bercail a donc éveillé chez cette famille expatriée des sentiments mitigés. Bonheur de rentrer chez eux, de retrouver leur maison, leur famille d’un côté. Tristesse de la séparation de ceux qui leur avait tellement apporté, de l’autre.

Louise et Henri, tous deux enseignants, avaient saisi cette opportunité pour parfaire leur connaissance de la lange anglaise. Leur rêve : enseigner à des élèves dans des écoles internationales. Qu’y a-t-il de plus efficace qu’un séjour au contact d’anglophones, afin de s’imprégner de leur culture, leur histoire, leurs coutumes ? C’était donc leur projet initial.

Pendant leur absence, ils avaient mis leur maison en location pour permettre de limiter le coût de ce séjour linguistique. Ils ont dû trouver rapidement des solutions face à la mise en place du confinement et la prolongation de leur présence en Nouvelle-Zélande. Fort heureusement, ils ont pu compter sur la solidarité des autochtones, leur permettant de trouver un hébergement et les moyens de subsister sur place.

Aujourd’hui, de retour dans leur maison, ils sont ravis et ont la tête pleine de souvenirs merveilleux. Des souvenirs de paysages idylliques, mais aussi de rencontre uniques et d’un élan de solidarité qui dépasse les cultures, les frontières et les langues. Leur vie est au moins plus riche de cela.

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